Sunday, March 3, 2024

Entretien avec Yvon Leclerc 2020

 

Extraits d’une entrevue de Strange Reality avec le chercheur Sasquatch Québécois Yvon Leclerc

3 décembre 2020

 

Entretien avec Yvon Leclerc

Le 3 décembre 2020 – Par Christophe Kilian

 

‘Yvon Leclerc a développé depuis plusieurs années une expertise scientifique reconnue dans l ‘analyse d’empreintes de pas. Confronté, au Québec où il vit, au phénomène du sasquatch, il a développé tout un protocole d’étude des empreintes attribuées aux hommes sauvages. Cette méthode permet non seulement de déterminer l’authenticité des traces, mais aussi d’en retirer de solides informations sur l ‘anatomie de la créature qui les a laissées. Une avancée qui, si elle était appliquée massivement, pourrait être décisive dans la prise en compte de la question des hommes sauvage par la communauté scientifique.’

 

‘Strange Reality: Pouvez vous nous expliquer votre parcours professionnel, votre carrière scientifique ?

Yvon Leclerc : En 1990, j’ai travaillé 2 ans sur une empreinte que j’ai découverte. J’ai travaillé avec le Dr. William Sarjeant un grand spécialiste des empreintes fossiles de l’Université Saskatoon. Moi je travaillais avec mes méthodes et lui avec les siennes. Dans sa conclusion, il mentionne que ce sont mes méthodes qui étaient les bonnes et ajoute que c’est la première empreinte de phytosaure trouvée dans le monde en excluant les USA. En 1991, j’ai présenté mes travaux sur « Les vertébrés avant l’heure » au VIIe symposium international sur les vertébrés inférieurs. Publiés dans la revue « Spectre » de l’association des professeurs de sciences du Québec et objet de deux émissions  « Découverte » de  Radio-Canada. En 1995, je découvre 15 empreintes fossiles de la période géologique  du cambrien (530 M.A.) dans la région de Montréal. En 1997, je monte un projet afin d’étudier les empreintes d’émeus qui ressemblent aux empreintes fossilisées du groupe d’ornithopodes, afin de démontrer que les empreintes fossiles peuvent nous révéler beaucoup plus de renseignements que l’on croyait. ‘

 

‘En 2004/2005, une partie de mon travail a été présentée au Musée de Vancouver dans une exposition intitulée SASQUATCH. L’exposition était basée sur le livre Meet the Sasquatch (2004) pour lequel j’ai fourni des recherches et des illustrations détaillées. Depuis lors, l’exposition maintenant appelée SASQUATCH REVEALED, a voyagé dans huit musées publics en Amérique du Nord et réside actuellement en prêt permanent à l’International Cryptozoology Museum (ICM) à Portland, Maine, États-Unis.’

‘J’ai été demandé par le journal local pour aller étudier des empreintes dans les Mont-Valin au Saguenay. Le moulage a été effectué par un inspecteur des coupes de bois. Il avait bien raison, car nous étions en présence d’une empreinte de bigfoot. Je suis allé sur les lieux et nous avons vu une empreinte de 20 cm et une de 45 cm. J’ai eu également à étudier les phénomènes des Lac Pohénégamook, du Lac Memphrémagog, du Lac Des Chênes et le phenomene du St-Maurice.’

 

‘D’après vous la cryptozoologie est-elle une pseudo science ? une discipline légitime ?

 Qui dit que c’est de la pseudo science? Les diplômés? J’ai compris depuis longtemps que dans ce milieu dit scientifique on y retrouve deux groupes : les connaisseurs et les chercheurs. D’abord les connaisseurs représentent entre 90 et 95% du milieu dit scientifique…. ils n’ont pas d’idées et, si ce n’est pas écrit dans les livres, pour eux c’est impossible. Malheureusement ce sont eux que l’on entend le plus souvent à propos de tout et de rien,  « mais ils ont un PH.D ». Ce titre sécurise les médias et ils en font des vedettes populaires. On voit même certain d’entre eux s’exprimer en permanence, mais quand font-ils de la science?  ‘

Pouvez vous nous décrire la région dans laquelle vous vivez, d’un point de vue cryptozoologique: des observations, des témoignages, des empreintes; des faits-divers ?

  Le pays du Québec est 7 fois plus grand que la France, donc il y a beaucoup de territoire à observer. Les terres de la rive nord et la rive sud du Fleuve St-Laurent sont les régions les plus populeuses. Au nord, ce sont d’immenses territoires très peu habités. Il faut se promener dans ces territoires pour écouter les gens qui ont vu des phénomènes. Trois personnes de la région du Saguenay font la même description d’un comportement d’un animal marchant sur le coté de la route et qui soudainement fait un saut au milieu de la route pour s’accroupir dos à eux.  Un autre témoin nous rapporte le même comportement dans la région de l’Outaouais.  Quatre témoins de régions différentes nous racontent qu’il étaient à l’intérieur de leur chalet vers la brunante et ils nous décrivent le même récit « Une espèce de gorille avec des yeux rouges nous observait par la fenêtre ». Le phénomène du St-Maurice est un cas de cryptide intéressant. Cinquante personnes sur un bateau de croisière sur la rivière on  observé  un poisson nageant comme une baleine. Il mesurait autour de 10 m et avait la peau brun foncée et lustrée. Les récits concordant donnent de la crédibilité au phénomène.’

 

 

https://strangereality.blog/2020/12/03/entretien-yvon-leclerc/

 

 
 


Les Monts Valin, 2001

 

No comments:

Post a Comment

About Me - Un mot de la fondatrice

  About Me   My name is Sabine Blais and I am the founder of both Sasquatch organizations (Eastern Canada and Quebec), as well as the Fa...